Le poinsettia ou l'étoile de Noël (partie 1)
Au départ, une plante de légendes…
Le poinsettia est lié à une très
belle histoire religieuse racontant qu'une jeune fille très pauvre, du nom de
Pépita (dans certaines versions elle s’appelle Lola), marchait la veille de
Noël, pleine de tristesse vers l'église. Voyant tous les jeunes qui accouraient
vers l'église avec des cadeaux pour l'Enfant Jésus, Pépita se mit à pleurer sur
les marches du perron de l'église car elle ne pouvait pas, compte tenu de sa
condition honorer la naissance du Christ avec son propre présent. L’histoire
raconte qu’un sage tenta de sécher ses larmes en lui disant : «Pépita, je suis
sûr que même le cadeau le plus humble, donné avec amour, sera grandement
apprécié». Alors Pépita se leva, et alla cueillir un bouquet de feuilles d'un
arbuste commun et peu attrayant qui poussait le long de
Source http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/biblio/carnet.htm
Une
autre légende circule à son propos :
Selon une ancienne légende Aztèque, la plante aux bractées rouge lumineux est née d’une histoire d’amour tragique au cours de laquelle le cœur brisé d’une déesse aztèque laissa tomber au sol des gouttes de sang qui donnèrent naissance à l’étoile de Noël. Vénérée par les Aztèques, cette plante – qu’ils appelaient dans leur langue 'Cuetlaxochitl' – ornait les hauts plateaux tropicaux pendant la courte période hivernale. Ils l’appréciaient plus pour ses utilisations pratiques que pour ses attraits décoratifs. En effet, ils utilisaient ses bractées pour faire un pigment rouge utilisé pour les textiles et les produits cosmétiques. La sève laiteuse de la plante servait à fabriquer un médicament pour diminuer la fièvre.
Source : http://www.le-poinsettia.info/
Histoire et origine
L'histoire moderne de cette plante ornementale débute
en 1825 avec l'entrée en fonction de l'ambassadeur des États-Unis, le Dr. Joel
Roberts Poinsett dans la
nouvelle République
Durant les quatre années où il fut en poste, Poinsett
put acquérir, au cours de ses nombreuses excursions à travers la campagne
mexicaine, une expertise sur la flore locale. Il récolta, à travers ses
nombreuses herborisations, des graines, des bulbes et des plantes, qu'il envoya
aux États-Unis, dans le jardin de sa famille à Greenville en Caroline du Sud.
Parmi les innombrables spécimens découverts, il remarque une euphorbe aux
bractées rouges. Robert Buist, un pépiniériste assez connu de Philadelphie,
acquit, à son tour, quelques spécimens de cet arbuste. La production
commerciale des poinsettias débuta en 1828. Buist eut le mérite de reconnaître
les possibilités commerciales de cet arbuste à floraison hivernale, de
propagation assez facile. Quelques années plus tard le poinsettia se retrouvait
en vente durant le temps des fêtes dans les régions de Philadelphie et de New
York.
Une famille d'horticulteur a profondément marqué la
culture des poinsettias. C'est en 1902 que Albert Ecke émigra de Suisse en
Californie. Au cours des années suivantes, il entreprit avec l'aide de ses fils
Hans et Paul le commerce de la fleur coupée. Un peu plus tard, le père Ecke et
ses fils, pour satisfaire un marché en pleine expansion, diversifièrent leur
entreprise en expédiant des boutures enracinées aux horticulteurs du nord-est
des États-Unis.
À la mort du père, en 1919, Paul se préoccupa de
fournir des plants à des horticulteurs de l'est des États-Unis. Il se déplaça à
travers le pays pour promouvoir cet arbuste et aussi enseigner aux
horticulteurs la façon de le faire fleurir à Noël. Dans les années 20, Paul Ecke
fit l'acquisition d'un ranch à Encinitas, près de San Diego, et ce lieu demeure
encore aujourd'hui la capitale mondiale du poinsettia.
Les horticulteurs ont développé de nombreuses
variétés, cultivées dans un choix de grandeurs, de formes et de couleurs. Il
semble que les variétés modernes proviennent d'un seul cultivar, le 'Oak
Leaf' obtenu par une dame Enterman de Jersey City. De 1923 à 1960, toutes
les principales variétés commerciales descendaient de ce cultivar de madame
Enterman. Ce cultivar fut le premier à conserver une partie de ses feuilles
durant la floraison.
Avant
À partir de ce cultivar, Paul Ecke développa la
variété 'Ruth Ecke', puis en 1945, la variété 'Ecke White'. Cette
dernière fut consacrée premier véritable cultivar à conserver feuilles et
bractées durant toute la floraison aussi bien dans les serres de production que
dans les conditions difficiles des maisons.
En 1964, un horticulteur de l'Ohio, Jim Mikkelson,
présente une nouvelle variété fort intéressante,la 'Paul Mikkelson'.
À partir d'une mutation du cultivar 'Paul Mikkelson',
fut développée par la
firme Rochford
Le cultivar 'Eckespoint C-1', à tige trapue et à longues bractées horizontales atteignant jusqu'à une trentaine de centimètres de diamètre, fut introduit sur le marché par la firme Paul Ecke en 1967. Comme pour les autres cultivars, on développa ultérieurement des inflorescences à bractées roses, panachées et blanches. Ces cultivars prirent une part considérable du marché au début des années 70
Durant la même période, une firme norvégienne
introduisit une variété extrêmement vivace à bractées rouges intensives, la 'Hegg
Une mutation récente de 'Eckespoint C-1', découverte dans les serres de la firme Fantom & Gahs de Baltimore, présentant des bractées rouges avec des marbrures roses, fut commercialisée sous le nom de 'Jingle Bells'.
Plus récemment, les cultivars 'Mikkel Pink
Rochford', 'Eckespoint C-1' et 'Annette Hegg Dark Red' ont
produit des mutants à bractées roses uniformes et l'hybridation ne cesse de
produire de nouvelles teintes intéressantes.
Les poinsettias, que l'on achète chez le marchand ou
qui sont exposés dans les plates-bandes des centres commerciaux ou des jardins
intérieurs, sont des cultivars de taille très réduite obtenus par des
horticulteurs scandinaves et californiens. Les poinsettias sont des plantes
buissonnantes à floraison hivernale. Les variétés actuelles demeurent modestes
et dépassent rarement 50 cm
Source http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/poinsettia/histoire.htm
Les recherches documentaires ont été réalisées par Stéphanie , élève de BEPA 2 et tous les clichés illustrant l'article ont été pris par Charlotte, élève de Terminale Bac Pro lors d'une visite au GAEC de la Dame à Boisset Les Montrond dans la Loire.