Le poinsettia ou l'étoile de Noël (partie 2)

Les étoiles de Noël ont certes su décorer avec brio les tables de fêtes de fin d'année ou les maisons mais il s'agit maintenant de les maintenir en vie ! Voici quelques éléments pour connaître ses exigences et les parasites et insectes qui lui sont nuisibles.

Eau : Environ deux fois par semaine en période de croissance et de floraison, de l'hiver au printemps, en ne laissant jamais sécher entre les arrosages. Une fois par semaine suffit après la floraison.

Lumière : Vive en hiver, pendant la floraison. Protégez le feuillage du soleil direct au printemps et en été. Pour faire refleurir votre poinsettia, veillez à ce qu'il soit dans l'obscurité totale, sans éclairage artificiel.

Nourriture : Ajoutez à votre eau d'arrosage un engrais liquide une fois tous les quinze jours environ pendant la croissance et le début de la floraison.

Température : De 16 à 21° pendant la floraison hivernale. Cette plante supporte davantage de fraîcheur une fois que les bractées sont fanées.

Humidité : Vaporisez le feuillage avec de l'eau tous les jours en été, ainsi qu'en hiver si la plante est dans une pièce chauffée.

Rempotage : Cette plante croît assez rapidement, bien qu'il soit difficile de la conserver après la floraison. Si toutefois vous arrivez à la faire refleurir, rempotez-la en été, une fois par an, en manipulant délicatement les tiges et les racines.

Nettoyage : Les vaporisations d'eau suffisent en général à enlever la poussière du feuillage. N'utilisez pas de lustrant.

Repos : Les bractées restent décoratives pendant 2 à 3 mois en moyenne. Si vous voulez vraiment tenter de conserver votre plante, prévoyez une période de repos de 3 à 4 semaines après la floraison en réduisant les arrosages.

Problèmes : Chute des feuilles en cas d'excès d'eau ou de chaleur trop importante.

Les ennemis jurés du poinsettia :

• Aleurode
  

  Les larves sucent la sève et sécrètent l’excès de sucre sous forme de miellat sur lequel se développe la fumagine (le champignon Cladosporium). Celle-ci recouvre les feuilles et empêche la plante d’effectuer photosynthèse et respiration nécessaires pour son développement. ’aleurode peut également être un vecteur de virus.

• Thrips
  Les thrips sucent la sève des cellules de l’épiderme qui se remplissent alors d’air prenant ainsi une apparence argentée avec des petits points noirs dus aux excréments.
       Déformations des fruits de concombres et de poivrons.
       Déformation et décoloration des fleurs en cultures ornementales.
       Les thrips sont également des vecteurs de virus.
• Mouche des terreaux ou sciaride
  Les larves se nourrissent du tissu radiculaire, des tiges de greffons, des  jeunes plants et des semis. Elles les perforent ce qui les affaiblies face aux maladies telles que Botrytis, Phytium, Fusarium etc. Ceci ayant pour effet l’étiolement, le ralentissement de la croissance et la mort du plant.

• Acarien                                                                                                                L’araignée rouge suce le contenu des cellules végétales, causant le jaunissement par petits points jaunes de la face supérieure de la feuille. Le manque de chlorophylle pour la plante va induire le ralentissement de sa croissance. Les toiles entraînent une dépréciation ornementale des cultures      horticoles.

• Cicadelle                                                                                                       Eclaircissement du bord des feuilles (chlorose) et dessèchement possible.
  Piqûres sur la face supérieure de la feuille.
  Si fortes populations, présence de fumagine sur les feuilles et les fruits.                                                                                                                                  
  

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Les recherches documentaires ont été réalisées par Stéphanie , élève de BEPA 2 et tous les clichés illustrant l'article ont été pris par Charlotte, élève de Terminale Bac Pro lors d'une visite au GAEC de la Dame à Boisset Les Montrond dans la Loire.